Mine de tri-k
La mine de Tri-k est Située à 90km au nord-est de Kankan en Guinée, dans le bassin aurifère de Siguiri. La licence d’exploration couvre une superficie de 473 km² et contient deux gisements orogéniques de Kodieron et Koulikoun et un potentiel avéré de gisements multi-millions d’onces.
Avec une réserve minérale de 1,7 millions d’onces d’or, Tri-K est l’une des plus importantes opérations du Groupe Managem à l’international et recèle des perspectives de croissances futures.
La mine de Tri-K a réalisé la première coulée le 23 juin 2021, suite à la finalisation des travaux de construction sous la supervision de Reminex, filiale du Groupe Managem.
Dans la perspective de sécuriser le LOM (life of mine) et de prospecter le potentiel de croissance SMM déploie un programme d'exploration intensif basé sur une approche pluridisciplinaire s’appuyant sur les nouvelles technologies et la machine learning.
Parallèlement, Tri-k adopte une approche axée sur l'excellence opérationnelle, soutenue par la transformation digitale de l'ensemble de la chaîne de valeur.
Projet Pumpi
Situé en République Démocratique du Congo, dans la province de LUALABA au sein d’une importante zone de réserves de Cuivre, le projet Pumpi se présente comme un gisement d’envergure.
En partenariat avec le groupe Norin Mining, le Groupe Managem a lancé la construction d’un complexe minier, constitué de 32 permis d’exploitation couvrant un patrimoine de 25,6 km2.
Avec son fort potentiel géologique, le projet Pumpi incarne parfaitement les ambitions stratégiques de Managem sur l’Afrique. Plus de 10 années de recherche et d’importants travaux d’exploration menés par les experts géologues de Managem ont abouti à la découverte de ressources minérales de 148 500 T de Cobalt et 778 000 T de cuivre.
Alors que la cérémonie d'inauguration du projet a eu lieu en mars 2019, les principaux travaux de construction civile ont démarré en mai 2019.
En septembre 2020, Pumpi est entrée en production et a délivré ses premières cathodes de Cuivre.
Mine de Bou-Azzer
Implantée à 120 km au sud de la ville de Ouarzazate, Bou-Azzer est l’une des plus anciennes mines opérationnelles de manière industrielle au pays.
Les premiers indices de cobalt sont découverts dans la boutonnière de Bou-azzer dans les années 1928-1929.
Un siècle d’histoire et de mémoires passionnante et depuis fort longtemps, les tribus berbères de la région de Bou Azzer exploitaient les minéraux érythrine dans des structures critallographiques uniques au monde et qu’ils vendaient. En 1928, un géologue venu en touriste à la place Jama Lfna à Marrakech et a reconnu un minéral de coblat, métal fortement stratégique à cette époque, et c’est ainsi que le gisement de Bou Azzer a été découvert.
L’exploitation minière débute en 1933 avec la Société Minière de Bou-azzer El Graara (SMAG) par un homme d’affaire français Jean Epinat (1877-1956), qui faisait partie des personnalités les plus influentes de l’époque du protectorat français au Maroc. Il s’y était installé en 1914 après d’avoir tissé de bonnes relations avec le général Hubert Lyautey.
A partir de 1959, La Compagnie de Tifnout Tiranimine CTT, a repris le relais de l’exploitation et la prospection par sondages et géochimie intensive. Depuis, l’activité de la CTT consiste en la recherche, l’exploitation et le traitement du Cobalt primaire de Bou-Azzer.
Bou-Azzer est l’une des rares mines de cobalt primaire au monde produisant le cobalt en tant que produit principal. La mine de Bou-Azzer fournit les usines hydro-métallurgiques de Guemassa pour l’essentiel de leur approvisionnement en Cobalt concentré pour raffinage et production du cobalt de haute pureté sous forme de cathode depuis 1996.
Mine d’Imiter
La société Métallurgique d’Imiter (SMI) est une filiale de Managem, qui opère le gisement argentifère d’Imiter, situé dans le Saghro oriental, à 150 km de Ouarzazate.
Le gisement argentifère d’Imiter se distingue particulièrement par la qualité de son minerai et compte parmi les rares mines au monde où l’argent peut s’exprimer sous sa forme native et produit des lingots d’Argent métal d’une pureté de 99,5%.
Fin 2017, Managem a finalisé les travaux d’extension de l’usine de production d’Argent d’Imiter afin d’augmenter de 30% la capacité de traitement annuel. Ce nouvel investissement vise à pérenniser nos activités minières et à appuyer notre production industrielle.
En 2018, Managem a investi dans le projet de valorisation des rejets de traitement de la mine d’imiter permettant ainsi de promouvoir la responsabilité environnementale de sa filiale et d’améliorer ses performances opérationnelles avec l’augmentation de 18% de la capacité de production d’Argent à partir de 2019.
Mine de Bleida
La mine de cuivre de Bleïda est située au Sud Est de la boutonnière de Bou Azzer-El Grâara dans l’Anti-Atlas Central, à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau du village de Bleïda et à 160 km de la ville de Ouarzazate.
Outre le Cobalt de Bou Azzer (Bou-Azer), le gisement cuprifère de Bleïda a beaucoup contribué à la forte renommée minière de la boutonnière de Bou Azzer-El Grâara. Ce site a attiré l’attention depuis le Moyen Âge comme en témoignent les nombreuses tranchées, scories, traces de fours anciens ainsi que les ruines du village minier de Guelb Tassawt, à l’est de Bleïda.
Les premiers travaux de recherche appuyés par des technologies modernes remontent à 1971, l’exploitation minière a été arrêtée en 1997 suite à l’épuisement des réserves en minerai sulfurées. Suite au développement du protocole de traitement des oxydes par le centre R&D du groupe, le site a été remis en activité en 2008, et sert de plateforme de traitement des oxydes de cuivre provenant de plusieurs gisements de la couverture carbonatée infracambrienne.
Mine d’Oumejrane
Située dans l’Anti Atlas Oriental à environ 90 Km au Nord-Est de la ville de Zagora, le site d’Oumjrane a été exploité depuis le Moyen Âge et la quasi-totalité des filons à cuivre à l’affleurement du district ont été grattés à cette ère. Dans les décennies récentes, le site a fait l’objet de plusieurs campagnes de prospection minière, notamment par le BRPM (Bureau de recherches et participation minières).
Des travaux miniers de puits et de traçages ont été réalisés en 1970 et une première estimation des réserves a fait état de 370 000 tonnes à 2,43% de cuivre.
En 2010, Managem a repris les travaux d’exploration de ce gisement en mettant en évidence une réserve de l’ordre de 2 millions de tonnes avec une teneur moyenne de 2,7 % Cu.
Les travaux d’exploration pluridisciplinaire sur le district de Boukerzia à l’Est du gisement Central a révélé un potentiel de plus de 10 millions de tonnes dont une partie potentiellement exploitable en carrière. Le gisement a été mis en production en 2014 par CMO (Campagnie minière d’Oumjrane) filiale du Groupe Managem.
Le district minier d’Oumejrane consiste en un essaim de filons cuprifère encaissé essentiellement dans des terrains sédimentaires de nature grésopélitique, Ces terrains sont affectés par des déformations cassantes ayant développé des failles qui abritent les minéralisations filoniennes lenticulaires.
La mine d’Oumejrane alimente son unité de traitement à partir de 4 chantiers opérationnels par un minerai essentiellement sulfuré à dominance de chalcoipyrite. Le traitement des produits excavés consiste en un processus de concentration par flottation conventielle.
La mine d’Oumejrane dispose d’un portefeuille de réserves minérales sur une durée de 10 ans. Le potentiel avéré du district de Boukerzia sous-tend l’ambition d’une exploration intensive pour la croissance organique.
Mine de Akka
Le Site minier d’Akka est située dans la Copper Belt de l’Anti-Atlas Occidental marocain à 280 km au Sud Est de la ville d’Agadir. Une province métallogénique à forte vocation minière qui, depuis l’antiquité, a attisé l’intérêt des phéniciens et puis des carthaginois pour les métaux précieux et les portugais pour le cuivre au XVIème siècle
L’histoire de Managem dans la province remonte à 2001 date à laquelle la filiale AGM a été créé pour valoriser le gisement d’Or d’Inlioua dans le même site.
A l’épuisement des réserves du gisement d’Or en 2007, et dans le souci de maintenir l’activité dans la région, Managem a engagé un programme d’exploration ambitieux soutenu par des projets de la R&D pour développer des procédés innovants de traitement des scories des fonderies artisanales du XVIème siècle et les haldes des exploitations semi-industrielles des premières décennies du siècle dernier. Le succès de ces travaux et la découverte des nouveaux gisements à Cu et Ag, ont permis à Managem de convertir l’usine du traitement d’Or pour valoriser tout le spectre des minerais cupro-argentifère de la province.
L'exploitation minière est détenue par AGM filiale du Groupe Managem qui détient plusieurs Km2 de permis d’exploration et de licences minières. Selon une approche du système minéral intégré, le groupe a investi dans des programmes d’exploration pluridisciplinaires ayant abouti à la découverte d’un gisement à Cu-Ag de taille mondiale en phase de construction. Ce projet de Tizert et les ressources minérales additionnelles découvertes après l’étude faisabilité, nourrit l’ambition du Groupe pour créer un pôle de production de cuivre et d’argent en sous-produit dans la région.
Mine de Wadi Gabgaga
Au Soudan, Managem détient trois Blocs d’exploration dans le socle arabo-nubien à la frontière avec l’Egypte et le long de la suture de KSZ (Keraf Shear Zone) réputée pour sa richesse en Or.
La superficie cumulée des trois blocs est de 14 479 km2 avec une extension de 300 km le long de plusieurs couloirs porteurs d’Or.
Au Bloc 15 situé dans la Région de Gabgaba, un programme d’exploration soutenu a été entrepris par le Groupe depuis 2008 et a été couronné par la découverte de plusieurs gisements et un potentiel pour des gisements de tailles mondiales.
En 2011, Managem a construit une unité de production opéré par sa filiale Manub. Les Performances opérationnelles et les découvertes successives de nouvelles Réserves Minérales ont motivé l’extension de la mine et de la construction d’une nouvelle usine de traitement moderne et conforme aux standards internationaux.
Mine de Draa Sfar
MINES POLYMÉTALLIQUES DE DRAA SFAR
L’Histoire de la mine de Draa Sfar remonte à 1949 et Jean Routier fut le premier à déposer le permis qui couvre le chapeau de fer en amont du gisement. En 1953, la SMZ (Société des Mines des Zenaga) l’a mis en exploitation et a produit 5000 tonnes de minerai de Fer sous forme d’Hématite à 51% de Fer.
Les premiers travaux d’exploration remontent à la même année et le SEGM (Service d’Etude Géologique Marocain) confia à la CPGNA (Compagnie de Prospection Géophysique Nord Africaine) une étude géophysique au Sol sur le domaine de Sidi Mbrak qui inclut la zone de Draa Sfar. Plusieurs travaux se sont succédés pour l’exploration de Soufre et de Fer et les métaux de base furent découverts en 1962 sur des petites puissances.
En 1984 le BRPM conclut une convention de Recherche avec SOMIFER et REMINEX filiales du Groupe Managem. Les travaux réalisés dans ce cadre ont été couronnés par la découverte du gisement qui a été mis en production en 2004 pour prendre la relève du gisement de Hajjar en épuisement.
La région de Jbilets au Nord de Marrakech abrite plusieurs gisements et gites, dont les plus importants sont : le gisement de Draa Sfar & Koudiat Aicha. Ces deux gisements produisent du minerai polymétallique avec des concentrations en Zinc, Plomb et Cuivre. Ces mines polymétalliques sont exploitées par notre filiale CMG.
Dans une perspective de pérennisation et de durabilité de notre activité, nos travaux de recherches et d’exploration suivent une stratégie d’ordre régional dans la région de Marrakech (Massif Jbilet et plaines El Haouz), et par les différentes technologies disponibles, dans le but de découvrir des gisements de moyenne à grande taille, similaire à l’ancienne mine de Hajjar située au Sud de Marrakech dans le massif des GUEMASSA.
Gisement de Draa Sfar
Situé à 13 km au Nord-Ouest de Marrakech, ce site possède une réserve importante en minerai polymétallique avec des concentrations économiques en Zinc, Cuivre et Plomb. Cette réserve s’étale sur une profondeur de 1.5 Km et une extension de 1.6 Km en Nord-Sud. Et avec l’exploitation qui a atteint 1200m de profondeur, Draa Sfar reste la plus profonde mine en Afrique du Nord.