Projet Bouskour
Le site minier de Bouskour se localise dans la partie centrale du massif de Saghro à l’Est de l’Anti-Atlas, à environ 56 km à vol d’oiseau à l’Est de la ville d’Ouarzazate.
Les travaux d’exploration entrepris par Reminex, filiale du Groupe, à partir de 2008 ont abouti à la mise en évidence des ressources minérales, Open pit et Underground, de 19 Mt à des teneurs moyennes de 1,44% Cu et 12 g/t Ag. Les ressources minérales inférées sont de 5,4 Mt à des teneurs de 0,98% Cu, 10 g/t Ag.
L’étude de Faisabilité complétée en 2018 a fait état des réserves prouvées et probables de 9 millions de tonnes tout venant à une teneur moyenne en Cuivre de 1.61%.
Fidèle à sa transformation stratégique, Managem a investi un programme d’exploration soutenu par des nouvelles technologies et l’expertise externe pour augmenter la taille du projet et améliorer ses fondamentaux économiques. Une stratégie soutenue par le portefeuille consistant des cibles Brownfield et le potentiel de la province du Saghro.
Projet Tizert
Situé dans la province de Taroudant au Maroc, le gisement de Tizert a fait l’objet d’une exploitation artisanale qui remonterait au moyen âge comme en témoignent les vestiges et les vieux travaux en grattages, scories et fours.
Les premiers travaux de recherche ont été démarrés en 1969 et ont abouti à la découverte du gisement. En 1975 et à la base des sondages et des travaux miniers, les réserves ont été estimées à 3,3 millions de tonnes. Les travaux entrepris par Managem ont abouti à la découverte d’un gisement de taille mondiale avec des Ressources Minérales Mesurées et indiquées de 100 millions de tonnes des Ressources Minérales Inférées de 30 millions de tonnes.
Les études de faisabilité du projet ont été confié et réalisé par des cabinets d’ingénierie internationaux de renom et la cabinet d’Ingénierie Reminex filiale de Managem. Les réserves sont estimées à 590 000 tonnes métal de cuivre et 1190 tonnes métal d’argent. La production annuelle prévue est de 120 000 tonnes concentrées de cuivre par an sur une durée de vie de 17 ans.
Des études d’amélioration de la valeur (PVI) ont également été mené dans l’objectif d’en faire un projet modèle à la pointe de la Technologie et du Digital.
En termes d'infrastructures, est prévue pour le projet la réalisation de :
- 148 km de conduites et 8 stations de pompage
- 70 Km de nouvelles lignes en 60 kV
- 40 Km de nouvelles lignes en 22 kV
Projet Pumpi
Situé en République Démocratique du Congo, dans la province de LUALABA au sein d’une importante zone de réserves de Cuivre, le projet Pumpi se présente comme un gisement d’envergure.
En partenariat avec le groupe Norin Mining, le Groupe Managem a lancé la construction d’un complexe minier, constitué de 32 permis d’exploitation couvrant un patrimoine de 25,6 km2.
Avec son fort potentiel géologique, le projet Pumpi incarne parfaitement les ambitions stratégiques de Managem sur l’Afrique. Plus de 10 années de recherche et d’importants travaux d’exploration menés par les experts géologues de Managem ont abouti à la découverte de ressources minérales de 148 500 T de Cobalt et 778 000 T de cuivre.
Alors que la cérémonie d'inauguration du projet a eu lieu en mars 2019, les principaux travaux de construction civile ont démarré en mai 2019.
En septembre 2020, Pumpi est entrée en production et a délivré ses premières cathodes de Cuivre.
Mine de Bleida
La mine de cuivre de Bleïda est située au Sud Est de la boutonnière de Bou Azzer-El Grâara dans l’Anti-Atlas Central, à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau du village de Bleïda et à 160 km de la ville de Ouarzazate.
Outre le Cobalt de Bou Azzer (Bou-Azer), le gisement cuprifère de Bleïda a beaucoup contribué à la forte renommée minière de la boutonnière de Bou Azzer-El Grâara. Ce site a attiré l’attention depuis le Moyen Âge comme en témoignent les nombreuses tranchées, scories, traces de fours anciens ainsi que les ruines du village minier de Guelb Tassawt, à l’est de Bleïda.
Les premiers travaux de recherche appuyés par des technologies modernes remontent à 1971, l’exploitation minière a été arrêtée en 1997 suite à l’épuisement des réserves en minerai sulfurées. Suite au développement du protocole de traitement des oxydes par le centre R&D du groupe, le site a été remis en activité en 2008, et sert de plateforme de traitement des oxydes de cuivre provenant de plusieurs gisements de la couverture carbonatée infracambrienne.
Mine d’Oumejrane
Située dans l’Anti Atlas Oriental à environ 90 Km au Nord-Est de la ville de Zagora, le site d’Oumjrane a été exploité depuis le Moyen Âge et la quasi-totalité des filons à cuivre à l’affleurement du district ont été grattés à cette ère. Dans les décennies récentes, le site a fait l’objet de plusieurs campagnes de prospection minière, notamment par le BRPM (Bureau de recherches et participation minières).
Des travaux miniers de puits et de traçages ont été réalisés en 1970 et une première estimation des réserves a fait état de 370 000 tonnes à 2,43% de cuivre.
En 2010, Managem a repris les travaux d’exploration de ce gisement en mettant en évidence une réserve de l’ordre de 2 millions de tonnes avec une teneur moyenne de 2,7 % Cu.
Les travaux d’exploration pluridisciplinaire sur le district de Boukerzia à l’Est du gisement Central a révélé un potentiel de plus de 10 millions de tonnes dont une partie potentiellement exploitable en carrière. Le gisement a été mis en production en 2014 par CMO (Campagnie minière d’Oumjrane) filiale du Groupe Managem.
Le district minier d’Oumejrane consiste en un essaim de filons cuprifère encaissé essentiellement dans des terrains sédimentaires de nature grésopélitique, Ces terrains sont affectés par des déformations cassantes ayant développé des failles qui abritent les minéralisations filoniennes lenticulaires.
La mine d’Oumejrane alimente son unité de traitement à partir de 4 chantiers opérationnels par un minerai essentiellement sulfuré à dominance de chalcoipyrite. Le traitement des produits excavés consiste en un processus de concentration par flottation conventielle.
La mine d’Oumejrane dispose d’un portefeuille de réserves minérales sur une durée de 10 ans. Le potentiel avéré du district de Boukerzia sous-tend l’ambition d’une exploration intensive pour la croissance organique.
Mine de Akka
Le Site minier d’Akka est située dans la Copper Belt de l’Anti-Atlas Occidental marocain à 280 km au Sud Est de la ville d’Agadir. Une province métallogénique à forte vocation minière qui, depuis l’antiquité, a attisé l’intérêt des phéniciens et puis des carthaginois pour les métaux précieux et les portugais pour le cuivre au XVIème siècle
L’histoire de Managem dans la province remonte à 2001 date à laquelle la filiale AGM a été créé pour valoriser le gisement d’Or d’Inlioua dans le même site.
A l’épuisement des réserves du gisement d’Or en 2007, et dans le souci de maintenir l’activité dans la région, Managem a engagé un programme d’exploration ambitieux soutenu par des projets de la R&D pour développer des procédés innovants de traitement des scories des fonderies artisanales du XVIème siècle et les haldes des exploitations semi-industrielles des premières décennies du siècle dernier. Le succès de ces travaux et la découverte des nouveaux gisements à Cu et Ag, ont permis à Managem de convertir l’usine du traitement d’Or pour valoriser tout le spectre des minerais cupro-argentifère de la province.
L'exploitation minière est détenue par AGM filiale du Groupe Managem qui détient plusieurs Km2 de permis d’exploration et de licences minières. Selon une approche du système minéral intégré, le groupe a investi dans des programmes d’exploration pluridisciplinaires ayant abouti à la découverte d’un gisement à Cu-Ag de taille mondiale en phase de construction. Ce projet de Tizert et les ressources minérales additionnelles découvertes après l’étude faisabilité, nourrit l’ambition du Groupe pour créer un pôle de production de cuivre et d’argent en sous-produit dans la région.
Mine de Draa Sfar
MINES POLYMÉTALLIQUES DE DRAA SFAR
L’Histoire de la mine de Draa Sfar remonte à 1949 et Jean Routier fut le premier à déposer le permis qui couvre le chapeau de fer en amont du gisement. En 1953, la SMZ (Société des Mines des Zenaga) l’a mis en exploitation et a produit 5000 tonnes de minerai de Fer sous forme d’Hématite à 51% de Fer.
Les premiers travaux d’exploration remontent à la même année et le SEGM (Service d’Etude Géologique Marocain) confia à la CPGNA (Compagnie de Prospection Géophysique Nord Africaine) une étude géophysique au Sol sur le domaine de Sidi Mbrak qui inclut la zone de Draa Sfar. Plusieurs travaux se sont succédés pour l’exploration de Soufre et de Fer et les métaux de base furent découverts en 1962 sur des petites puissances.
En 1984 le BRPM conclut une convention de Recherche avec SOMIFER et REMINEX filiales du Groupe Managem. Les travaux réalisés dans ce cadre ont été couronnés par la découverte du gisement qui a été mis en production en 2004 pour prendre la relève du gisement de Hajjar en épuisement.
La région de Jbilets au Nord de Marrakech abrite plusieurs gisements et gites, dont les plus importants sont : le gisement de Draa Sfar & Koudiat Aicha. Ces deux gisements produisent du minerai polymétallique avec des concentrations en Zinc, Plomb et Cuivre. Ces mines polymétalliques sont exploitées par notre filiale CMG.
Dans une perspective de pérennisation et de durabilité de notre activité, nos travaux de recherches et d’exploration suivent une stratégie d’ordre régional dans la région de Marrakech (Massif Jbilet et plaines El Haouz), et par les différentes technologies disponibles, dans le but de découvrir des gisements de moyenne à grande taille, similaire à l’ancienne mine de Hajjar située au Sud de Marrakech dans le massif des GUEMASSA.
Gisement de Draa Sfar
Situé à 13 km au Nord-Ouest de Marrakech, ce site possède une réserve importante en minerai polymétallique avec des concentrations économiques en Zinc, Cuivre et Plomb. Cette réserve s’étale sur une profondeur de 1.5 Km et une extension de 1.6 Km en Nord-Sud. Et avec l’exploitation qui a atteint 1200m de profondeur, Draa Sfar reste la plus profonde mine en Afrique du Nord.